Les recettes miracles sont nombreuses depuis l’époque ancestrale où les familles avaient besoin de garçons pour les aider aux travaux des champs, depuis l’époque où les jeunes fermiers venaient remplir les armées des plus féroces combattants.
Étonnement la Nature semble sereine, elle qui, depuis l’apparition de la vie a su maintenir une parité qui fait rougir toutes nos lois humaines (non respectées !) sur l’égalité des sexes.
Les régimes alimentaires
Les tentatives ont plutôt porté sur l’avant rapport sexuel. Si le chromosome X de la femme s’associe avec le chromosome X de l’homme, une magnifique petite fille naîtra. Si le chromosome X de la femme s’associe avec le chromosome Y de l’homme, un magnifique petit garçon apparaîtra. Il faut donc agir avant la fécondation.
En 1977, le docteur Papa de l’hôpital Cochin, a établi un « menu fille » et un « menu garçon » pour les couples qui désiraient définir le sexe de leur enfant, afin qu’au moment de l’ovulation le chromosome X des femmes choisisse tantôt le chromosome X, tantôt le chromosome Y de l’homme.
Sur les 200 femmes qui commencèrent à suivre ce régime alimentaire contraignant, seulement 58 l’ont terminé. 45 d’entre elles ont eu le bébé du sexe qu’elles avaient souhaité, soit 78%. Ce taux est suffisamment élevé pour être considéré, même si le panel est limité.
Le régime alimentaire pour avoir un garçon doit être riche en sodium et en potassium et pauvre en calcium et en magnésium ; il faut donc bannir les laitages, et les pâtisseries et augmenter la consommation de viande, de poisson, de pain, et de fruits frais.
Le régime alimentaire « fille » était inversement basé sur une forte consommation de produits laitiers, yaourts, emmental, chèvre frais, beaucoup de fruits secs sans sel. Il faut s’interdire les charcuteries, les viandes et les poissons, et d’une manière générale ne pas toucher au sel.
Il faut débuter ce régime 4 mois avant d’arrêter la contraception, et le début des rapports sexuels réguliers qui doivent générer la fécondation. Certains obstétriciens mettent en garde sur les conséquences futures d’un régime alimentaire aussi particulier.
A la question de « peut-on choisir le sexe de son enfant ? », on peut répondre que rien n’est sûr à l’heure actuelle. Nos expériences humaines, nous rappellent que toutes tentatives pour intervenir sur la grossesse peuvent avoir de bons résultats à court terme, mais qu’ils peuvent s’avérer dramatiques à long terme (exemple des enfants Distilbène).
Au-delà des impacts sur l’anatomie et sur la fécondation, lorsqu’on a le désir de devenir parents, les psychologues proposent de se poser la question du « pourquoi ? » avant d’aborder celle du « comment ? ».
Vouloir choisir le sexe de son enfant n’est-ce pas d’une certaine manière charger l’existence du futur bébé de nos propres désirs au-delà de sa propre existence ?
Notre bébé ne fait-il pas parti d’un projet bien plus grand qui est celui de la vie, alors que la Nature l’a plutôt bien géré jusqu’à aujourd’hui ?
A la question « Peut-on choisir le sexe de son enfant ? », certains psychologues répondront par une autre question « Pourquoi choisir le sexe de son enfant ? ».
Les croyances ancestrales
Si vous êtes déjà enceinte ne lisez pas cet article, car pour vous il est trop tard ! En effet, les rares expériences médicales qui ont été menées sur le thème de « Peut-on choisir le sexe de son enfant ? », confirment qu’une fois que l’œuf est fécondé, le sexe de l’enfant est déjà inscrit dans ses gènes.
C’est donc avant le rapport sexuel que toutes les tentatives ont été réalisées. Le désir d’enfant chez l’homme s’en trouvait bouleversé ! Avant la naissance de Jésus-Christ, les Grecs se positionnaient de manière à n’utiliser que leur testicule droit pour pouvoir avoir des garçons.
Aujourd’hui on entend encore qu’avoir un rapport sexuel debout et les jours impairs, ou lors du premier quart de lune et que la température est élevée, ou le jour de l’ovulation, ou rester allongée après un rapport sexuel, ou dormir à gauche de son partenaire, favoriserait la naissance d’un garçon.
Durant l’Antiquité, Aristote disait que le vent du Nord aidait à la naissance des mâles. Au Moyen-Age, les femmes consommaient de la viande rouge pour atteindre le même résultat. Vous pouvez les essayer, mais aucune n’a donné de résultat fiable.
Je suis enceinte de trois mois et c’est amusant de voir qu’en fin de compte c’est la famille autour de moi qui accorde plus d’attention au sexe de mon futur enfant que moi !
Moi je suis a mon 7 moi mais je veux avoir une petite fille