On compte annuellement près de 800 000 cas en France et bien qu’il existe un vaccin, celui-ci est réservé à des cas bien spécifiques que nous vous expliquerons plus bas.

La varicelle, qu’est ce que c’est ?

La varicelle sévit généralement à la fin de l’hiver et au début du printemps et est provoquée par un virus de la famille de l’herpès.

Les symptômes de la varicelle apparaissent entre 10 à 21 jours après la contamination qui peut se faire par :

  • voie respiratoire,
  • inhalation de gouttelettes de salive de quelqu’un contaminé,
  • contact direct avec des liaisons cutanées.

La varicelle se caractérise par :

  • une fièvre modérée (38°C),
  • des maux de tête éventuels,
  • rougeurs surélevées de la peau de 3-4 millimètres de diamètre remplies d’un liquide clair.

La contagiosité commence 1 à 5 jours avant l’apparition des rougeurs (vésicules) et se poursuit jusqu’à ce que celles-ci deviennent « sèches ».
Elle se diagnostique facilement dès l’apparition des rougeurs, et, à condition que votre enfant évite de se gratter pour ne pas laisser des cicatrices, cette maladie est sans conséquence pour la majorité des enfants.Compte tenu du mode de transmission et de la période d’incubation, il n’est donc pas étonnant que les enfants se transmettent la varicelle si aisément !

La varicelle, quel traitement ?

Varicelle

Bien que la maladie disparaisse d’elle-même sans traitement, les soins à apporter visent à limiter les démangeaisons et éventuels maux de tête.
Attention, il est fortement déconseillé de donner à un enfant de moins de 5 ans un médicament contenant de l’aspirine pour la varicelle ou toute autre maladie virale. En effet, cela peut augmenter le risque de développer le syndrome de Reye (maladie qui reste cependant rare).
En cas de maux de tête, il est recommandé de prendre du paracétamol selon le poids de l’enfant.

Pour lutter contre les démangeaisons, une lotion à la calamine est le plus souvent utilisée pour ses propriétés calmantes. Elle est disponible sans ordonnance en pharmacie et parapharmacie.

Afin d’éviter des cicatrices qui peuvent demeurer à vie, prévenez le grattage des boutons chez le malade en coupant ses ongles à raz, voir obliger le port de moufles durant la phase la plus intense de démangeaisons…

Et le vaccin ?

Deux vaccins contre la varicelle sont disponibles. Ils peuvent être utilisés sur une personne « saine » dès l’âge de 12 mois en deux doses espacées de six à dix semaines.

Comme pour beaucoup de vaccin, son utilisation est controversée et les opinions divergent sur la nécessité de faire vacciner son enfant ou pas.

De manière générale, on peut dire que la vaccination est recommandée :

  • aux personnes de 18 ans et plus non immunisées, dans les 3 jours qui suivent l’exposition à une personne affectée par le virus et qui présente une éruption ;
  • aux professionnels en contacts avec la petite enfance (notamment en crèche) et aux personnels de santé sans antécédents de varicelle qui exercent dans des services à risque;
  • aux personnes de l’entourage de malades immunodéprimés, sans antécédents de varicelle
  • aux enfants en attente d’une greffe d’organe solide

Dernier point, sachez qu’il est désormais interdit à l’école de votre enfant de vous demander un certificat de non-contagion…